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#13 – Vous serez déçus

Notre weekend a commencé mardi dernier et il s’achève en quelque sorte avec le départ d’Axelle*, la dernière (mais pas des moindres) hôte de notre séjour à Madrid. Vous serez déçus, car ici, je ne vais relater aucun fait, strictement aucun – je ne vais parler que d’impressions et de sentiments en cet instant de légèreté, au creux de la vague. Enfin, ne sortez pas les mouchoirs pour autant, je suis un homme fort et insensible, bordel (et grossier, qui plus est, la faute à mon éducation, je vous rappelle que « bac STG » figure sur mon CV). Bref, que des sentiments et aucun fait.

Fait numéro 1 (Je vous l’avais dit, vous serez déçus). Il s’avère que ce weekend (comprendre « cette semaine »), c’était la fête. Non pas seulement pour Bruno (qui ne lit pas ce blog), mais aussi pour l’Espagne (bientôt renommée Vodafone Espagne, l’éthique étant rongée progressivement par une dette insatiable, si si). Donc, la fête. Et pour cause, le 6 décembre 1978, les détenteurs des maroquins de l’époque signaient ce qui allait devenir le symbole de liberté du peuple espagnol, à savoir la constitution. Cette constitution n’a pas seulement mis fin à des années d’atrocités (je vais rester vague pour éviter de souligner mon ignorance à ce sujet, STG, je vous le rappelle), elle a également pourri mon weekend**, littéralement, car ce weekend, c’était la fête. La fête à droite, la fête à gauche, la fête en face et la fête derrière. Bref, partout. Et 4 millions d’espagnols dans les rues, ça fait beaucoup. Autant vous dire que je suis apte à jouer dans le prochain Matrix.

Fait numéro 2 (Je vous l’avais dit, blablabla…). Notre bien aimée Axelle*** nous a rendu visite. L’occasion de lui faire faire « LE TOUR » du siècle. Un tour incroyable composé de: tapas, mojitos, pizzas, parc du Retiro, parc Campo del Moro, du musée Sorolla (qui fera l’objet d’un post ultérieur) et d’UNE SEULE photo.

Fait numéro 3. La joie. La confirmation (une autre me direz-vous?). Celle-ci n’est pas religieuse (bien qu’il fallait avoir la foi), mais plus pragmatique: nous disposons désormais d’un appartement pour notre retour à Paris. Cool.

Fait numéro 4. Je ne sais pas si il y a eu un feu d’artifices le lendemain du 6 décembre 1978 (soit le 7 décembre de la même année), mais ce soir, il y en a eu un. Pouvoir l’observer de notre fenêtre constitue pour moi un argument essentiel à destination de nos futurs remplaçants. Le luxe. Ah oui, la pauvre photo prise à ce moment là.

Fiche de lecture à destination d’Axelle:
* Aiguiser sa curiosité
** Provoquer une idée de commentaire : « Pourri ce weekend? Sympa pour moi… »
*** Insister sur sa présence, le piège se referme: elle laisse un commentaire.

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