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#11 – Salut, c’est nous!

Pas* très prolixes ces derniers temps – et pour cause – il s’en est passé des choses. Plein de choses, peut-être trop: ils sont venus nous voir et nous sommes partis; il y a eu des cours, des éboueurs en grève et puis un peu de flemme aussi. Mais rattrapons-nous. Condensé de quelques jours ici et là.

Ça commence par ici. Ils sont venus nous voir, les copains. Sans les nommer: « Elle » est petite, « Il » porte des lunettes et un autre « Il » est courbé. Un top weekend fait de tapas, de parcs et de commissariat. Quelle aventure. Les photos ne sont pas de nous, elles sont d’eux. Et pourtant, nous en avions pris de si belles – bref, n’en parlons plus.

Et puis la guerre « Plaza del Sol », du feu, des cris et des odeurs. Ici, je n’ai plus envie de rire. J’ai le cul entre deux chaises, comme on dit chez moi. Les faits? D’un côte, la prise en otage de bons citoyens. De l’autre, la révolte de bons citoyens. La crise, j’en parlais certes avec humour ici mais nous ne l’avons jamais vraiment abordée. Peut-être étions nous enlisés dans notre quotidien parisien: le métro prenant parfois des airs de tiers monde à République, des sollicitations monétaires régulières et un journalisme en manque d’inspiration? Je ne sais pas, je ne sais plus. Le fait est que nous n’en avons jamais vraiment parlé ici. Et bien, la crise nous a rattrapée pendant quelques jours: que faire d’autre que la grève quand vous voyez votre salaire menacé de passer de 1000€ à 600€/mois? En voilà le résultat.

La crise a aussi un autre visage. Elle est partout dans la rue et vend des lunettes, des sacs et du Gucci, si si.

Entre temps, on a eu un peu de cours. Je vous entends déjà, vous lecteurs aigris** : « Et bien, ces jeunes, ils savent ménager leurs efforts » ; ou bien, de façon plus directe : « Quelle bande de branleurs ». Mais nous, nous on va se battre et on va vous prouver le contraire.

Et ça finit par là. On a fait un tour à Düsseldorf, c’était: sportif, familial, religieux et culinaire. Top quoi.

(*) : Quelle classe, commencer un article par une faute, ça donne envie de lire le reste – ça oui!
(**) : Deuxième erreur: s’en prendre au lecteur, pas top***
(***) : Je remarque avec horreur que j’ai utilisé 3 fois le mot « top »****
(****) : 4 fois maintenant, ça ne finira donc jamais.

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